L’apprentissage en ligne est généralement autodirigé et, par conséquent, exige certains niveaux d’autonomie et de discipline. Mais avec les distractions qui vous éloignent constamment du chemin, comment pouvez-vous maintenir votre trajectoire et arriver finalement à la destination prévue?
« Pourquoi les enfants seraient-ils les seuls à pouvoir s’amuser!? », demandent les créateurs du projet Professors at play, Lisa Forbes et David Thomas, tous deux enseignants à l’Université du Colorado à Denver aux États-Unis. Ces deux universitaires au parcours atypique ont constaté que le jeu et l’amusement, malgré leur potentiel pour l’apprentissage, sont souvent sous-utilisés dans l’enseignement supérieur.
Trouver son chemin dans un parcours d'apprentissage peut représenter un défi, puisque nous avons tous une façon différente d'aborder l'apprentissage. C’est sans compter qu’il n'est pas toujours facile d'exprimer ce que l'on a appris. Les barrières linguistiques, le manque de capacités d'organisation, la peur de parler en public ou même les troubles du mouvement peuvent entraver la manière dont nous abordons une tâche d'apprentissage. Pour qu’un programme d'apprentissage touche l'ensemble de son public, il est donc essentiel de proposer des options d'action et d'expression.
Nous apprenons tous différemment, entre autres, selon la manière dont les informations nous sont présentées. Le fait d’évoquer un handicap sensoriel (par exemple, la cécité) suffit à nous rappeler l’évidence qu’un enseignement donné dans un format unique, aussi optimal soit-il, ne permettra jamais d'atteindre l'ensemble des apprenants.
La conception universelle de l'apprentissage (CUA) est un cadre basé sur les connaissances scientifiques concernant la façon dont les gens apprennent conçu pour optimiser les expériences d'apprentissage en répondant aux besoins de tous les apprenants. Dans cet article-ci, j'aimerais m'étendre un peu plus sur la ligne directrice des moyens d'engagement multiples de la CUA ainsi que sur sa mise en œuvre.
On peut résumer l’importance de ce sentiment en disant que si vous n’êtes pas convaincu d’avoir ce qu’il faut pour atteindre vos buts, il y a peu de chances que vous y parveniez… Plus pertinente que jamais et utilisée dans de nombreux domaines, cette théorie l’est aussi en éducation. Voici ce que tout enseignant doit savoir sur l’auto-efficacité en contexte d’apprentissage et ce qu’il peut faire pour favoriser son éclosion chez ses apprenants.
On parle moins de l’importance de décrocher que de celle de manger sainement ou de faire de l’activité physique. Nos vies exigeantes et la culture de performance dont nous peinons à nous détacher font que, trop souvent, nous ignorons nos signes de fatigue, et persistons tant bien que mal à abattre notre boulot quotidien, que nous soyons travailleur ou étudiant. Les difficultés de concentration, le manque de motivation et le vagabondage mental font partie de notre normalité… Pourtant, les nombreuses études ayant porté sur les conséquences d’une privation de repos et de vacances indiquent qu’en passant outre ces nécessaires périodes de déconnexion, nous mettons à risque notre santé mentale et physique.
Il est essentiel de bien comprendre que l'intégration des principes d'accessibilité dans l'apprentissage en ligne n'est pas une solution facile; elle nécessite une modélisation appropriée. En outre, l'enseignement accessible ne consiste pas simplement à expliquer aux professeurs ce qu'est l'accessibilité et à attendre qu'ils s'en chargent eux-mêmes; il s'agit d'inclusion et des avantages qu'elle peut apporter à tous les étudiants d'une classe.
L'enseignement supérieur est un luxe qui n'est pas à la portée de tous, ou, du moins, c'est un luxe qui est davantage à la portée de certains que d'autres. Et si la limitation financière est certainement un frein, ce n'est pas le seul. Pensez, par exemple, à l'acclimatation culturelle que pourrait connaître un étudiant international s'il devait s'installer, disons, à Montréal pour ses études postsecondaires.
Au cours des dernières décennies, les neurosciences ont commencé à confirmer ou infirmer certaines hypothèses que nous avions sur le fonctionnement du cerveau, en plus de nous mener sur de nouvelles pistes de connaissances. Vu la complexité de ce fascinant organe, nous n’en sommes qu’au début de cette exploration prometteuse. Grâce à l’imagerie cérébrale, nous en savons toutefois un peu plus sur certaines de ses particularités aux différents temps de la vie et sur leurs liens avec l’apprentissage.
