Notre façon de respirer de même que la phase de respiration (inspiration ou expiration) ont un impact sur notre mémoire. C’est l’étonnant constat d’une étude américaine publiée en 2016.
On connaissait déjà l’oscillation olfactive, ce phénomène qui fait en sorte que les neurones du système olfactif s’activent lorsque l’air entre dans le nez grâce aux récepteurs se trouvant au bout des poils nasaux. On savait aussi qu’il existait quatre types d’oscillations olfactives, dont certaines associées à l’apprentissage et à la mémoire.
Ce que l’étude de 2016 a mis en lumière c’est le fait que les informations sont mieux stockées si, au moment où l’on prend connaissance des informations à mémoriser, on inspire par le nez. L’expiration par le nez de même que la respiration par la bouche (inspiration et expiration) n’ont pas ce même effet, puisque c’est l’entrée de l’air par les narines qui permet les oscillations olfactives.
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